Séance n° 9 : Un peu d'orthographe : l'accord Sujet - Verbe ; Nom - Attribut
Objectif : revoir quelques règles d'accord
Support : Extrait de La Belle et la Bête de Madame Leprince de Beaumont
Un riche marchand a six enfants : trois garçons et trois filles.
Ses filles étaient très belles ; mais la cadette surtout se faisait admirer et on ne l’appelait, quand elle était petite, que la Belle Enfant ; en sorte que le nom lui en resta, ce qui donna beaucoup de jalousie à ses sœurs. Cette cadette, qui était plus belle que ses sœurs, était aussi meilleure qu’elles. Les deux aînées avaient beaucoup d’orgueil parce qu’elles étaient riches : elles faisaient les dames, et ne voulaient pas recevoir les visites des autres filles de marchands. Madame Leprince de Beaumont (1711-1780), La Belle et la Bête.
a. Reliez les verbes conjugués soulignés à leur sujet en vous posant la question « Qui est-ce
qui ? » + verbe
b. En observant vos relevés, répondez aux questions suivantes par « vrai » ou « faux » :
Le sujet est toujours le mot placé avant le verbe. V F
Le sujet est parfois un pronom personnel (on, elles…). V F
Le sujet peut être séparé du verbe par un groupe de mots. V F
Un sujet ne peut gouverner qu’un seul verbe conjugué. V F
a. Lorsque vous trouverez le verbe être, soulignez en rouge la qualité qui est attribuée au sujet
par ce verbe. Ex. : Elle est gentille.
b. Lorsque vous avez trouvé cette qualité exprimée, encadrez sa terminaison. Avec quoi s’accorde l’expression d’une qualité qui suit le verbe être ?
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BILAN
1. L’accord sujet-verbe
Dans la phrase, le sujet est celui qui exécute l’action exprimée par le verbe. Il existe donc un lien très fort entre ces deux termes : le sujet est l’élément qui permet de déterminer comment on doit conjuguer le verbe. C’est pourquoi le verbe s’accorde avec son sujet, en genre (singulier, pluriel) et en personne (première, deuxième et
troisième) à tous les temps.
Ex. : La cadette était belle. Elles étaient riches.
Rappel : quand on écrit un texte, il faut toujours penser au sujet pour ne pas faire de faute au verbe conjugué.
Attention ! Le sujet peut être éloigné du verbe et un même sujet peut gouverner l’accord de plusieurs verbes.
2. L’accord sujet-attribut
Certains verbes, comme le verbe être, ont une construction particulière. En effet, ce verbe permet d’attribuer une qualité ou un état au sujet. Par conséquent, la qualité attribuée, ou attribut du sujet, s’accorde avec le sujet en genre et en nombre.
Ex. : Elles étaient riches .
Exercices
Accordez les verbes avec leur sujet.
a. Elles allai. . . . . . . . tous les jours au bal, à la comédie, à la promenade, et se moquai. . . . . . . . de leur cadette, qui employai. . . . . . . . la plus grande partie de son temps à lire de bons livres.
b. La Belle remerci. . . . . . . . bien honnêtement ceux qui voulai. . . . . . . . l’épouser ; mais elle leur di. . . . . . . . qu’elle étai. . . . . . . . trop jeune et qu’elle souhaitai. . . . . . . . tenir compagnie à son père pendant quelques années.
c. Il di. . . . . . . . en pleurant à ses enfants qu’il leur fallai. . . . . . . . aller dans cette maison et qu’en travaillant comme des paysans, ils y pourrai. . . . . . . . vivre.
D’après Madame Leprince de Beaumont (1711-1780), La Belle et la Bête.
Accordez les attributs avec leur sujet.
a. Comme on savait que ces filles étaient fort riche. . . . . . . . , plusieurs gros marchands les demandèrent en mariage.
b. Ces demoiselles se trompaient : leurs amis ne voulurent plus les regarder quand elles furent pauvre. . . . . . . . .
c. « Pour la Belle, nous sommes bien fâché. . . . . . . . de son malheur. »
d. « Elle était si dou. . . . . . . . , si honnête. . . . . . . . ! »
D’après Madame Leprince de Beaumont (1711-1780), La Belle et la Bête.
Corrigez les fautes d’accord dans ce texte.
Le marchand quitte la ville avec ses enfants après avoir perdu presque tout ce qu’il possède.
Quand ils furent arrivé à leur maison de campagne, le marchand et ses trois fils s’occupère à labourer la terre.
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La Belle se levais à quatre heures du matin et se dépêchai de nettoyer la maison et de préparer à dîner pour la
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famille. Elle eu d’abord beaucoup de peine car elle n’étaient pas habituer à travailler comme une servante;
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son ouvrage, elle lisais, jouait du clavecin1 ou bien chantaient en filant.
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D’après Madame Leprince de Beaumont (1711-1780), La Belle et la Bête