Séance n° 2 : Ulysse et le cyclope, Polyphème

Supports : texte + vase : Lettres Vives p 220/223 + fiche documentaire « Les cyclopes ont-ils existé ? » (Côté lecture p 25 à 33).

Objectifs : 1) Définir les caractéristiques du héros épique et du monstre . 2) Savoir exprimer les qualités d’un héros.

Démarche :

_Lecture oralisée + explications de vocabulaire

_Lecture analytique du texte menée en interaction orale et débouchant sur la rédaction de paragraphes de synthèse.

_Travail de vocabulaire autour de l’héroïsme 

1) Le cyclope : un personnage monstrueux

Comment est présenté le Cyclope dans le texte ? À quoi le voit-on ?

 Le cyclope possède toutes les caractéristiques d’un monstre.

Tout d’abord c’est un monstre physique. Cela se voit à sa grande taille qui est évidente puisqu’il faut un pieu énorme soulevé par plusieurs hommes pour lui crever l’œil. On relève aussi l’expression « son col épais » lignes 37 et 38. En outre, c’est un être fort et violent : « Ensuite il place contre la porte, la grosse pierre qu’il a soulevée .

Mais le cyclope est aussi un monstre qui est extrêmement cruel. Il ne respecte pas les rites de l’hospitalité et offre comme cadeau à Ulysse le fait de le dévorer en dernier (lignes 34 à 36).

On note enfin sa stupidité, puisqu’il ne voit aucune des ruses d’Ulysse.

2) Ulysse : un véritable héros

Comment est présenté Ulysse face à ce monstre ? À quoi le voit-on ?

Considères-tu Ulysse comme un héros ? Donne tes raisons.

Face à ce monstre, Ulysse apparaît comme un héros. Il en possède toutes les qualités. En effet, nous retrouvons sa force lorsqu’il soulève le pieu pour crever l’œil du cyclope, mais aussi son courage (« J’encourage ….pris de peur» ligne 41).Cependant, la qualité principale d’Ulysse est l’intelligence, mise au service de la ruse. Dans ce texte, Ulysse trompe plusieurs fois le cyclope : en l’enivrant avec du vin qu’il fait passer pour une libation pour crever son œil, en se faisant appeler Personne afin de lui échapper sans être dénoncé, en s’échappant sous le ventre des béliers. On trouve d’ailleurs des mots du champ lexical de la ruse  « habile tour » (lignes 94/95) « plan » (ligne 103).Toutefois, on note qu’Ulysse garde une dimension humaine puisqu’il connaît aussi la peur, comme ses compagnons « nous nous enfuyons, épouvantés » (ligne 74). Cela le rend plus vrai.

Histoire : les monstres de L’Odyssée.

3) Exercices : vocabulaire de l’héroïsme : n°15 page 268 Français 6e Hatier.

Séance n°3